Mutations professionnelles et sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles dans l’enseignement secondaire au Togo

Une représentation conséquente des femmes dans les instances décisionnelles renforce l’efficacité de l’administration publique et des sociétés privées ; elle participe aussi à l’épanouissement de la femme. Mais l’accès à certains postes de décision nécessite de mutation professionnelle qui éloigne la femme de son domicile conjugal ou de sa famille. Pour cet article, la mutation apparaît à priori comme une opportunité de promotion mais, pour l’enseignante de l’enseignement secondaire, elle constitue un frein à l’accession aux postes de responsabilité. L’objectif de cette recherche est de montrer en quoi la mutation professionnelle constitue un frein à la représentation de la femme dans les instances de décision de l’enseignement secondaire au Togo. La démarche méthodologique s’appuie sur la recherche documentaire ainsi que sur la combinaison des techniques qualitative et quantitative. La mutation professionnelle, au regard de sa capacité éventuelle à éloigner des couples, ne permet pas aux enseignantes de briser le plafond de verre dans le secteur éducatif au Togo. Dès lors, la sous-représentativité féminine aux postes décisionnels dans la profession enseignante est la résultante de la logique d’action et de choix stratégiques entre le refus et l’acceptation d’une mutation professionnelle promotionnelle mais qui éloigne la femme de son foyer conjugal. 

 

Mots-clés : Enseignement – Mutation – Responsabilité – Représentativité 

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